La “petite” ville, de 170 000 habitants, de Kashan, a quelques 230 km de Teheran, presente, entre autres, l`interet pour le voyageur de se reposer du tumulte de la capitale. Alors on en a profite… Kashan est repute pour ses maisons traditionnelles. Ce sont des sortes de palais, datant du XIXe siecle surtout, ayant ete concus pour la famille elargie (jusqu`a 15 personnes, sans compter les domestiques) de marchands s`etant enrichis grace a la route de la soie, Kashan etant une oasis et donc une etape caravaniere inevitable. Quatre de ces maisons sont visitables… et donc retapees un maximum. Dans l`une d`entre elle, tout est refait a neuf, sans trace visible des decors qui pouvaient exister avant les travaux. Cette maison est la plus impressionnante en taille et c`est un vrai dedale de salles aux décor peints ou en miroir. Une autre maison, beaucoup plus petite, et qui etait en pleine restauration de peinture, est un vrai bijou de décor peint : tous les murs sont recouverts de representations de chasse, de portraits, de motifs d`oiseaux, les plafonds, en coupole, sont peints de motifs entrelaces de vegetaux, etc. Cette maison accueille maintenant un centre culturel. Les deux autres maisons sont plus sobres dans le décor de marquetterie en miroir mais les decoration en stuc sont magnifiques. Toutes ces maisons sont “bioclimatiques” : une partie est construite au nord pour y habiter l`ete et le rez-de-chaussee est concu pour survivre au + 40 de moyenne en journee. En face au sud, les batiments sont amenages pour conserver la chaleur durant les longues nuits d`hiver avoisinant les 0 degres. Bref, tout ceci est fort ingenieux mais surtout impressionnant dans la finesse des decors.
Pour continuer dans le cote sympa, au sud-ouest de Kashan, se situe la petite ville de Fin ou se trouve l`un des jardins les plus celebres d` Iran (d`après le Lonely Planet) : le Bagh-e Fin, qui est une representation du paradis des musulmans sur terre. Dans un espace clos et vaste, le jardin arbore est divise en carres et est ceinture par un court d`eau qui s`epanouit de-ci de-la en petite fontaine ou cascade. Dans les arbres, des oiseaux volettent et gazouillent, tandis qu`au sol les hommes sont etourdis par le murmure de l`eau et envoutes par les batiments au representations peintes de la cour des qadjar (XIXe)… bref, j`en rajoute mais c`etait… delicieux ! Plus etonnant et detonnant, dans le hammam de ce jardin, des mannequins de cire nous retracent les derniers instants d`un premier ministre desavoue, qui a choisi de ce donner la mort en se tranchant les veines…
Pour finir, sur la route entre Kashan et ce jardin, on a fait la visite qui m`a peut-etre le plus impressionne sur le moment : le site archeologique de Tepe-ye Sialk. Fouille par un ponte francais du debut du XXe siecle, c`est un des plus riches sites prehistoriques d` Iran , qui a permis d`etablir une chronologie tres detaillee des periodes allant de 4000 avant au 8e siecle avant. Bref, pas mal quoi, d`autant plus qu`un batiment se dresse au-dessus du site et, pour les iraniens, ce serait une ziggourat. D`après les archeologues, ca ne peut pas en etre une, car elle est trop ancienne, mais ca fait rever quand meme !
Dans les trucs pas mal non plus a Kashan, meme si on en a deja mange des meilleures, ce sont les patisseries. Et bien evidemment les rencontres : quatres gars de Tabriz qui bossaient pour quelques jours a Kashan et qui etaient dans le meme hotel que nous. Apres deux soirees a boire du the avec eux, ils nous ont prepare a manger.
A Kashan on a fait des rencontres fortes comme ces gars dont vous parlera plus tard. Je crois que ce aui me plait le plus c’est ces rencontres perpetuelles. Dans ce pays tu peux passer ta vie a parler avec les gens, c’est assez enorme. Bon c’est normal, reviennent toujours les meme questions, sur le pays ce qu’on en pense, commemt on trouve l’accueil des Iraniens, mais bien sur la situation internationale et la politique en general. Ils sont tres implique, ils sont curieux de savoir ce que l’on pense, parce ce qu’ils veulent savoir quells sont les intentions de nos dirigeant a leur egard. Tout cela se fait dans une ambiance totalement decontractee. Pas de stress de parler de sujets comme ca. Si on pouvait faire ca en France ce serait cool. On a rencontre, pour le moment, des gens de tous les milieux. Pauvres, etudiants, des gens qui avaient un bon niveau de vie.
Pour continuer dans le cote sympa, au sud-ouest de Kashan, se situe la petite ville de Fin ou se trouve l`un des jardins les plus celebres d` Iran (d`après le Lonely Planet) : le Bagh-e Fin, qui est une representation du paradis des musulmans sur terre. Dans un espace clos et vaste, le jardin arbore est divise en carres et est ceinture par un court d`eau qui s`epanouit de-ci de-la en petite fontaine ou cascade. Dans les arbres, des oiseaux volettent et gazouillent, tandis qu`au sol les hommes sont etourdis par le murmure de l`eau et envoutes par les batiments au representations peintes de la cour des qadjar (XIXe)… bref, j`en rajoute mais c`etait… delicieux ! Plus etonnant et detonnant, dans le hammam de ce jardin, des mannequins de cire nous retracent les derniers instants d`un premier ministre desavoue, qui a choisi de ce donner la mort en se tranchant les veines…
Pour finir, sur la route entre Kashan et ce jardin, on a fait la visite qui m`a peut-etre le plus impressionne sur le moment : le site archeologique de Tepe-ye Sialk. Fouille par un ponte francais du debut du XXe siecle, c`est un des plus riches sites prehistoriques d` Iran , qui a permis d`etablir une chronologie tres detaillee des periodes allant de 4000 avant au 8e siecle avant. Bref, pas mal quoi, d`autant plus qu`un batiment se dresse au-dessus du site et, pour les iraniens, ce serait une ziggourat. D`après les archeologues, ca ne peut pas en etre une, car elle est trop ancienne, mais ca fait rever quand meme !
Dans les trucs pas mal non plus a Kashan, meme si on en a deja mange des meilleures, ce sont les patisseries. Et bien evidemment les rencontres : quatres gars de Tabriz qui bossaient pour quelques jours a Kashan et qui etaient dans le meme hotel que nous. Apres deux soirees a boire du the avec eux, ils nous ont prepare a manger.
A Kashan on a fait des rencontres fortes comme ces gars dont vous parlera plus tard. Je crois que ce aui me plait le plus c’est ces rencontres perpetuelles. Dans ce pays tu peux passer ta vie a parler avec les gens, c’est assez enorme. Bon c’est normal, reviennent toujours les meme questions, sur le pays ce qu’on en pense, commemt on trouve l’accueil des Iraniens, mais bien sur la situation internationale et la politique en general. Ils sont tres implique, ils sont curieux de savoir ce que l’on pense, parce ce qu’ils veulent savoir quells sont les intentions de nos dirigeant a leur egard. Tout cela se fait dans une ambiance totalement decontractee. Pas de stress de parler de sujets comme ca. Si on pouvait faire ca en France ce serait cool. On a rencontre, pour le moment, des gens de tous les milieux. Pauvres, etudiants, des gens qui avaient un bon niveau de vie.
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